Ma Fourchette
Certaines  croustilles pourraient ne plus réapparaître sur les tablettes de la chaîne Loblaw
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Certaines croustilles pourraient ne plus réapparaître sur les tablettes de la chaîne Loblaw

Changerez-vous vos habitudes de consommation?

Mylen Vigneault

Depuis le mois de février, la chaîne bien connu Loblaw est boycottée par le géant des chips Frit-Lay. On ne retrouve donc plus de chips Lay’s, Miss Vickie’s, Tostitos ou Cheetos dans ces épiceries.

Le motif: un litige au sujet des prix demandés par Frito-Lay. Des négociations sont actuellement en cours à ce sujet.

Pour se procurer les produit de cette compagnie, il faut aller ailleurs que chez Maxi, Provigo, Intermarché, Pharmaprix et Axep.

On ne connaît pas les détails concernant les prix et on ignore si le conflit prendra fin. Par le passé, ce genre de petites guerres entre détaillants et fournisseurs ont toujours pris fin, mais cette année, avec l’inflation importante que nous connaissons, les choses sont plus incertaines…

En Europe, certaines épiceries ont également retiré des produits de leurs étalages pour ce genre de motif et sans évoquer un retour possible de ces produits dans leurs succursales. Ainsi, Nutella, Lay’s, Palmolive et Colgate font parti des « rejets » sur ce continent.

Certaines  croustilles pourraient ne plus réapparaître sur les tablettes de la chaîne Loblaw
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D’après une chronique signée par le professeur Sylvain Charlevois, de l’Université de Dalhousie qui a été publiée dans The Spec, Frito-Lay pourrait s’en sortir en vendant ses produits «directement aux consommateurs en étendant sa flotte de camions pour relier les usines aux acheteurs».

L’expert rappelle également «que la chaîne d’approvisionnement est devenue de plus en plus virtuelle avec la pandémie» et fait moins appel aux magasins physiques comme les épiceries.

Selon lui, on trouvera d’autres croustilles sur les tablettes de la chaîne Loblaw, comme celles du Choix du Président ou les Sans nom.

Est-ce que les consommateurs québécois se tournent plus amplement vers des marques québécoises comme Yum-Yum?

Une histoire à suivre…

Source: Métro