Crise du coronavirus: La Chocolaterie des Pères Trappistes donne de son chocolat

La Chocolaterie des Pères Trappistes, basée au Lac-Saint-Jean, est reconnue pour la qualité de ses produits chocolatés depuis des années. Habituellement à cette période, elle vend évidemment beaucoup de chocolat, pour Pâques. Mais cette année la COVID-19 change toutes les habitudes…

Ainsi, certains clients à diminuer drastiquement leurs commandes, ce qui a créé un surplus d’inventaire important de figurines de Pâques à la Chocolaterie, qui a décidé de faire don de ce surplus.

Plusieurs centaines de figurines de chocolat de différents formats seront donc envoyées à des jeunes hébergés sous la Loi de la protection de la jeunesse,  à Montréal.

Plus de 800 enfants montréalais recevront une douceur sucrée en chocolat le matin de Pâques.

« Avec la crise actuelle, c’est le moyen que nous avons identifié pour égayer la vie de gens dans le besoin. Ces personnes pourront ainsi partager un bon moment et perpétuer les traditions », a annoncé via un communiqué, le directeur général de l’entreprise, Dominique Genest.

Monsieur Genest est et copropriétaire de la chocolaterie et avoue sentir un certain stress financier par rapport à l’inventaire des chocolats qui sont déjà en circulation.

Car la production des chocolats de Pâques était terminée et les livraisons avaient été faites à la fin du mois de février.

À l’époque, la saison promettait d’être très intéressante, puisque les épiceries et les pharmacies québécoises avaient rempli leurs tablettes de chocolat avant que la crise n’arrive. Aujourd’hui, la Chocolaterie des Pères Trappistes risque gros si les consommateurs n’achètent pas leurs traditionnels chocolats de Pâques.

« Selon certaines ententes avec les grandes chaînes, notre risque est énorme si nos clients ne vendent pas toutes leurs figurines. Ceci étant dit, il faut relativiser les choses, la situation financière des gens est probablement beaucoup plus critique que la nôtre, nous ne voulons pas inciter les gens à acheter du chocolat en cette période. Si toutefois leur situation financière le permet, aider la chocolaterie, c’est acheter nos chocolats dans leur localité. Avec plus de 1000 points de vente partout au Québec, ça devrait bien aller!», a mentionné monsieur Genest.