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Ma Fourchette
Une étude affirme que les aliments ultra-transformés pourraient rendre dépressif.
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Une étude affirme que les aliments ultra-transformés pourraient rendre dépressif.

Les résultats de l'étude ont démontré que les participantes qui consommaient neuf portions ou plus d'aliments ultra-transformés par jour risquaient davantage de souffrir de dépression.

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La malbouffe a déjà mauvaise réputation depuis plusieurs années, mais voilà qu'une nouvelle étude vient ajouter un effet très indésirable à ce type d'alimentation!

C'est dans la revue JAMA Open Network que l'étude menée par la Massachusetts General Hospital et la Harvard Medical School a été publiée.

L'étude en question a été effectuée entre 2003 et 2017 et celle-ci s'est penchée sur les habitudes alimentaires ainsi que l’état de santé mentale de plus de 31 000 femmes, âgées de 42 à 62 ans.

Les candidates ne souffraient pas de dépression au départ.

Les résultats de l'étude ont démontré que les participantes qui consommaient neuf portions ou plus d'aliments ultra-transformés par jour risquaient davantage de souffrir de dépression.

Selon ce qu'ont indiqué les résultats, on parlerait d'un risque de dépression accru de 49% par rapport aux participantes qui en consommaient moins de quatre par jour.

En ce qui concerne les participantes qui on réduit leur consommation d'aliments ultra transformés d'au moins trois portions par jour, les résultats de l'étude ont démontré qu'elles présentaient alors un risque de dépression plus faible que celles dont l'alimentation n'avait pas changé.

Andrew T Chan, professeur de médecine à la Harvard Medical School et co-auteur de l’étude, a expliqué lors d'une entrevue à CNN: «Il existe un lien connu entre les aliments ultra-transformés et la perturbation du microbiome intestinal. Il s'agit d'un mécanisme potentiel important qui relie les aliments ultra-transformés à la dépression, car de plus en plus de preuves suggèrent que les microbes présents dans l'intestin sont liés à l'humeur en raison de leur rôle dans le métabolisme et la production de protéines qui agissent sur le cerveau».

Pour sa part, le Dr David Katz, un spécialiste de la médecine préventive et du mode de vie qui n'a pas participé à l'étude, a invité la population à tempérer les conclusions de cette étude: «Dans la mesure où les boissons sucrées et les aliments ultra-transformés offrent un "réconfort" aigu, quoique éphémère, il est également plausible que les premiers désagréments d'une dépression naissante motivent une plus grande dépendance à l'égard de ce type d’aliments. Dans ce cas, c'est la dépression qui entraîne une augmentation de la consommation de produits ultra-transformés, et non l'inverse. Il est également possible que la dépression et la consommation accrue de "malbouffe" et d'aliments "réconfortants" s'alimentent mutuellement».

Enfin, le Dr Chan a réagi aux propos du Dr Katz en déclarant au Gardian: «La force de notre étude réside dans le fait que nous avons pu évaluer le régime alimentaire plusieurs années avant l'apparition de la dépression. Cela minimise la probabilité que nos résultats soient simplement dus au fait que les personnes souffrant de dépression sont plus susceptibles de choisir des aliments ultra-transformés.»